L'édition 2025 du Tournoi des Six Nations masculin, qui célèbre le vingt-cinquième anniversaire des débuts de l'Italie dans la compétition, a été officiellement lancée à Rome mardi 21 janvier. Cet anniversaire rappelle la victoire historique des Azzurri contre l'Écosse, championne en titre, le 5 février 2000, sur un score de 34-20. Lors de cette rencontre, Diego Dominguez avait marqué 29 points, un record qui demeure celui du plus grand nombre de points inscrits en un seul match de l'équipe nationale italienne.
Le lancement officiel a eu lieu entre le Colisée, lieu de la photo officielle, et le Palazzo Brancaccio, où s'est tenue la première de la saison 2 de la série Netflix Six Nations : Full Contact. À cette occasion, les capitaines et les entraîneurs des six équipes nationales ont eu l’opportunité de discuter du tournoi à venir.
L'entraîneur Gonzalo Quesada, pour son deuxième Tournoi des Six Nations sur le banc de l'Italie, ambitionne de dépasser les bons résultats de 2024 (deux victoires contre l'Écosse et le Pays de Galles, ainsi qu’un match nul à Lille contre la France).
« Lors du dernier Six Nations, » explique l'ancien joueur des Pumas et du Stade français, « nous avons certainement gagné le respect de nos adversaires une fois de plus. »
Il poursuit : « Nous sommes prêts à rivaliser en imposant notre identité sur le terrain et en proposant notre jeu. Chaque match doit devenir une occasion de réaliser quelque chose d'unique. Représenter l'Italie dans l'un des tournois sportifs les plus prestigieux au monde est un honneur. J'ai toujours suivi le tournoi, même lorsque je n'y participais pas. Pour moi, il a toujours incarné un niveau de jeu exceptionnel, une ambiance unique et une passion incroyable. »
Concernant les attentes et l'intensité du Six Nations 2025, Quesada est formel : « Je sais pertinemment que cette année sera plus difficile que l'année dernière. En 2024, nous avons obtenu d'excellents résultats. Nous aurons de la pression, nous devrons nous y habituer. Personnellement, j'aime bien cette pression. J'ai hâte de recommencer. »
Le capitaine Michele Lamaro, quant à lui, partage cette perspective : « Nous savons que nous devrons accomplir quelque chose d'encore plus difficile », a déclaré le troisième ligne de Benetton Rugby, âgé de 26 ans, qui vient d'atteindre les huitièmes de finale de la Champions Cup avec son club, « les attentes seront encore plus grandes ».
« Cependant, nous devons toujours garder à l'esprit qu'il s'agit d'une nouvelle année, d'un tournoi différent, avec des équipes qui sont à des stades différents de leur évolution. Nous avons progressé, mais les autres progressent aussi, et c'est pourquoi nous devons travailler jour après jour pour poursuivre sur la voie que nous avons tracée. Nous ne devons pas regarder en arrière, même si l'année passée a été réussie. Nous devons continuer dans cette direction. »
